Pour des raisons notamment culturelles, l’image du corps et l’estime de soi sont des préoccupations primordiales chez les femmes très jeunes, et dans diverses couches socio-économiques.
Elles sont donc particulièrement concernées par des conduites alimentaires pathologiques. Il existe même des groupes à risque : danseuse, mannequin, etc.
La prédominance féminine est donc très importante : sur dix boulimiques, neuf sont des femmes. 2% de la population féminine générale et 4 à 8 % de la population féminine étudiante (soit environ 220 000 femmes jeunes) souffrent de boulimie active dans notre pays, mais 10% souffriront dans leur vie, à un moment donné, de boulimie.
Et 20 % des boulimiques souffrent d’une autre dépendance.
Dans 70 % des cas les boulimiques gardent un poids normal.
L’âge de début se situe soit à l’adolescence soit vers 18-20 ans.
Mais n’oublions pas cependant que 1 cas de boulimie sur 10 est masculin.