La honte

La boulimie reste, pour la personne concernée par ce trouble, pendant longtemps, une “maladie honteuse”. Comment admettre ce désir de remplissage alimentaire incoercible ? L’après crise est le moment le plus important de détresse et de honte avec une grande culpabilité et un véritable état dépressif. Les signes physiques et les troubles du comportement peuvent, pendant un certain temps rester assez discret pour l’entourage (ce n’est pas comme l’anorexique qui ne peut cacher sa grande maigreur). De plus ces symptômes apparaissant chez l’adulte jeune, celui-ci peut déjà vivre de façon indépendante et cacher totalement son problème.