Mélanie

Je m’appelle Mélanie, je vis à Paris depuis un mois et demi. Je commence une nouvelle vie : Paris, poursuite de mes études et alternance dans une entreprise.

Je suis sujette à ” des troubles du comportement alimentaire ” depuis deux ans, je crois, peut-être plus en fait. Mais cela fait un an que je souffre réellement, car cela a vraiment attaqué mon moral, et la nourriture est devenue omniprésente dans ma vie.

Au mois d’Août dernier j’ai vraiment pris conscience de mon mal-être. C’est à cette période que je me suis réellement laisser aller au point de ne faire que manger et vomir toute la journée, et encore ce n’était plus des journées car j’avais perdu tout repère ; insomniaque mais dans un état de ” zombie ” perpétuel ?

Je ne sortais pratiquement plus de chez moi, mes parents étant partis en vacances, c’était la ” grande liberté “. Seule ombre au tableau : devant

mes amis il fallait jouer ce rôle de la fille bien, bien dans sa tête, bonne vivante, enthousiaste, etc. Je mentais tout le temps, trouvais des excuses pour ne pas les voir dans la journée avec ma tête toute gonflée de la phase ” post-vomissement “. A la fin de ce mois de folie, je n’en pouvais plus : je rigolais intérieurement de ma ” prestation “, de mes “tirades “-bateau, de tout ce que je pouvais déblatérer pour faire mine de rien devant les autres : j’étais épuisée, mais consciente du problème et je me disais qu’il fallait me forcer à les voir pour aller mieux?

J’ai finis par craquer : j’en ai parlé à mon meilleur ami, qui m’a dit qu’il n’attendait que ça : que je parle enfin de ce qui n’allait pas. Moi qui croyait que je me lamentais beaucoup trop auprès de mes amis, ils m’ont reproché de ne jamais parler de mes problèmes ! je suis tombée des nues.

Il a ensuite pris les devants en en parlant à mes parents, qui ont eu une réaction exceptionnelle : je me sens mal maintenant de leur avoir causé du souci, et je ne supporte pas que les gens aient pitié de moi et qu’on me traite comme une irresponsable qui ” fait des bêtises ” ; je suis surprise de la réaction de mes proches, et je ne sais comment les remercier pour cette attention, je ne crois pas mériter autant, et je culpabilise aussi.

Maintenant que je suis à Paris, je commence une nouvelle vie et ça va mieux, mais je sais que je suis encore très limite. Certains jours, je voudrais me jeter sur la bouffe, et manger jusqu’à ne plus en pouvoir, comme avant, mais je ne veux pas avoir à tout recommencer.

Ce qui est le plus dur c’est de manger ” normalement “, en fait je ne sais plus ce que c’est : trop, pas assez ? Je m’en veux après chaque repas. Et je grossis aussi, et ça m’énerve.

J’ai besoin de tout maîtriser pour être bien, sûre de moi, et là ce n’est pas le cas : et je ne veux pas que les autres s’en aperçoivent. Ici, c’est plus facile, car personne ne m’a connu avant et donc je ne peux pas les décevoir.

Je rentre la semaine prochaine chez mes parents, je reverrai tout le monde et ça me fait peur.

psychothérapie des troubles du comportement alimentaire

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