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La boulimie est à distinguer de l’anorexie
L’anorexie se caractérise par une grande restriction alimentaire, un refus de la nourriture. Ces deux troubles restent liés, autour de la préoccupation obsédante du corps, de la minceur et la peur phobique de grossir.
La question de l’origine de la boulimie
Cette question et celle de l’origine des autres troubles alimentaires, reste ouverte. Les connaissances concernant les troubles des comportements alimentaires progressent. Les praticiens et les chercheurs s’accordent à reconnaître l’origine plurifactorielle de ces troubles psychologique, sociale (voir les représentations sociales de la femme), familiale, biologique…
De même, en ce qui concerne les traitements thérapeutiques, on ne peut parler aujourd’hui d’un traitement efficace dans tous les cas de boulimie. Mais on sait qu’il est essentiel d’adapter à chaque individu, selon son histoire, sa personnalité, un traitement qui lui corresponde. Ainsi, des traitements thérapeutiques peuvent être entamés, de manière individuelle, ou en groupes, suivant différentes approches : la psychanalyse, les thérapies familiales et systémiques, les thérapies cognitivo-comportementales. II s’agit pour la personne concernée d’identifier et de comprendre les causes de ses comportements et raisonnements, puis d’apprendre à les gérer.
La connaissance de soi s’étend à l’ensemble de la personnalité, sans se restreindre aux seules conduites alimentaires.
Un suivi médical peut également être recommandé. En effet, les conduites boulimiques entraînent à long terme des troubles physiques. Les vomissements provoquent la remontée dans l’œsophage et la cavité buccale des sucs gastriques. On note des inflammations des gencives, un endommagement des dents, un gonflement des glandes salivaires. Dans certains cas plus graves, peuvent se produire: une rupture de l’estomac, une perforation de l’œsophage et des défaillances cardiaques. On observe également des signes de dénutrition.