« L’amie »
Amie d’un jour
Amie d’une nuit
Amie pour toujours
Amie pour la vie
Caresse mon âme rugueuse
Du baiser de tes lèvres soyeuses
Estompe les blessures
Du spectre de mes angoisses
Qui de son cianure
Me ronge et m’harrasse
Toi ma meilleure amie
Toi ma meilleure ennemie
Néé de mes ambitions suprêmes
Enfant, démon du blasphême
Un jour de mélancolie
Soudain tu as surgit
Ho combien de fois tu m’as promis
Les douces fleurs du paradis
Mais si sournoisement tu m’as trahie
M’abandonnant à mes utopies
De ton feu j’ai été envahie
De ton coeur tu as fait ton logis
Mais du fond des ténèbres je crie
Lorsque ma vie tu anéantis
Noyée dans l’amertume
Perdue dans la brume
A jamais je demeure ton esclave
Lorsque de ton poison je me gave
Tristana
« Chimères »
La brise caresse mes oreilles
Les vagues du rêve me bercent
Et m’élèvent jusqu’aux merveilles
Dans un tourbillon d’ivresse
Je flotte parmi les nuages
D’une volupté intense
Et dans l’élan de cette délicieuse délivrance
Je me laisse guidée par les nages du voyage
Effleurée par la finesse de la transparence
Envahie par la sérénité de son indolence
Du baiser de la douceur
J’embrasse l’harmonie de mon plus désiré heur
La princesse des ombres a abdiqué
Et sur son trône d’étoiles
Siège la plus délicate des puretés
Déesse des cieux
Drapée de l’apaisante blancheur de son voile
Laiteux
Puis portée par un souffle de légèreté
Je me disperce au gré des vents
Sans cette amertume
Que la réalité
Si fidèlement
Ne cesse de nous affliger
Dans l’écume
De son univers accablant
Tristana